Connaissez-vous le carnaval de Granville ?

On en a entendu parler ! On sait que c’est un très gros événement de la Manche et au delà mais on n’a jamais eu la chance d’y participer en tant que spectateurs ou en tant que musiciens.

Avez-vous prévu de profiter du carnaval après votre concert ?

C’est sûr qu’on va rester bien après le concert. On a décidé de faire la route en deux fois pour être en forme le soir du concert ! On a pris nos mesures puisqu’on nous a dit que l’après concert était assez épique !

Avez-vous prévu de vous costumer ?

C’est quoi les costumes ?! (Rires) Il y a deux ans, on nous a sollicités pour jouer déguisés sur la scène de Poupet déraille mais on n’avait pas trouvé LE costume… Peut-être que là on va trouver ! On va y réfléchir !

Avez-vous prévu de jouer des chansons du 6e album que vous sortirez au printemps ?

Nous jouerons une ou deux chansons de l’album que nous sommes en train de finaliser et qui sortira en avril. Notamment la chanson « Agriculteurs » qui sera un peu la chanson phare de notre album et qui l’ouvrira. C’est, comme son nom l’indique, une ode au monde paysan.

Pourquoi rendre hommage aux agriculteurs ?

90 % de nos concerts se déroulent dans les campagnes de France ou dans des endroits où il y a une certaine défense du terroir et des traditions. C’est le cas avec le carnaval qui est très ancien. Dans ces territoires où on va, il y a beaucoup d’agriculteurs. On les apprécie beaucoup car ils nous accueillent toujours très bien.

Cela résonne aussi avec votre style : le folk festif…

C’est vrai que notre musique fait guinguette ! J’ai l’habitude de dire qu’en France, il y a la musique urbaine et la musique rurale. Nous, on fait de la musique rurale. On s’inscrit dans la lignée de ce que fait Gauvain Sers dans un style différent : on défend la France des campagnes.

Vos chansons sont plus dansantes que celles de Gauvain Sers…

On aime le contact avec les gens, les fêtes où toutes les générations se mélangent et partagent un moment ensemble. Notre musique est calquée sur cet état d’esprit.

Les Granvillais auront-ils la chance d’entendre vos chansons plus anciennes ?

Bien sûr ! L’avantage d’avoir vingt ans de scène, c’est qu’on voit quelles chansons marchent bien. On les adapte en fonction des territoires où on va. On va par exemple jouer notre adaptation du brise pied qui est la Macarena auvergnate. C’est une danse traditionnelle du Massif central. On apprend d’abord la danse aux gens et ensuite on fait la chanson. Comme Apérophilie, c’est un incontournable… Nous jouerons évidemment aussi La Manivelle qui est notre chanson la plus connue.

Connaissez-vous La Granvillaise ?

Pas du tout ! On va écouter ça avant de venir !