Les phases finales du championnat d’Europe de tennis féminin par équipes de 18 ans et moins ont officiellement débuté dimanche 4 août, au Tennis-Club de Granville. Nous saurons ce mercredi 7 août qui décrochera la coupe Annie Soisbault cette année. En lice : la Biélorussie et la Slovaquie.
La Grande-Bretagne et l’Espagne joueront pour la 3e et la 4e place, la France et la Russie pour la 5e et la 6e place et la Hongrie et la Turquie pour la 7e et la 8e place.
En attendant de connaître le classement final, zoom sur les points forts de cette édition 2019.
- Sa bonne organisation
Roger Davy, directeur du tournoi Soisbault Reina Cup, et Pierre Cherret, DTN de la FFT.
Roger Davy, directeur du tournoi, prend un réel plaisir à organiser la Soisbault Reina Cup.
« C’est un bel événement qui demande beaucoup d’investissement et de travail, assure-t-il. Sa réussite ne serait pas celle que l’on connaît sans les bénévoles et services de la Ville. »
Pierre Cherret, Directeur Technique National (DTN) de la Fédération Française de Tennis (FFT), a soutenu « avec grand plaisir » les joueuses de l’équipe de France mardi 6 août 2019, à Granville. Le Normand connaît très bien la compétition : « j’y ai participé il y a quelques années en tant que capitaine de l’équipe de France de tennis féminin par équipes de 18 ans et moins. »
« Dans mes fonctions, c’était également complètement logique d’être présent auprès des organisateurs et bénévoles qui ont énormément travaillé sur cet événement », indique Pierre Cherret.
Le DTN suit de près les 14-20 ans car « ce sont eux qui représenteront la France aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. »
Diane Parry, Selena Janicijevic et Loudmilla Bencheikh, qui ont défendu les couleurs de la France dans ce championnat d’Europe, « joueront certainement en Espagne l’année prochaine car elles sont de 2002 », assure Pierre Cheret.
« Je passe beaucoup de temps sur la formation des jeunes. Nous avons réformé les écoles de tennis afin d’en attirer de plus en plus. Pour les fidéliser dans les clubs, il faut y organiser des compétitions. Celles-ci sont maintenant accessibles dès l’âge de 6 ans (au lieu de 8 ans). Il est aujourd’hui beaucoup plus simple pour les jeunes d’apparaître dans le classement officiel de la FFT car n’importe qui dans un club peut organiser une compétition officielle. »
2. Ses ramasseurs de balles très motivés
Catherine Coudrin, la présidente de l’association organisatrice « Soisbault made in Granville », a recruté et formé 35 ramasseurs de balles inscrits dans six clubs du territoire (dont celui de Granville) avant le début du championnat d’Europe de tennis féminin.
« Mon rôle principal, pendant la Soisbault Reina Cup, est de les gérer. Et je dois dire que cette année, ils sont encore plus motivés que d’habitude ! C’est super, je n’ai pas besoin de leur rappeler quand ils doivent être sur les courts. Ils sont très volontaires. »
Les ramasseurs de balles sont répartis dans cinq équipes. « Ils font un set de ramassage, un set de repos, et ainsi de suite », explique Catherine Coudrin.
Âgés de 9 à 15 ans, les ramasseurs de balles doivent connaître parfaitement les règles, montrer de l’intérêt pour la compétition et savoir bien faire rouler la balle ou se placer. Entre deux sets, Maxence, Baptiste, Ewen, Eugène et Thomas racontent leur expérience.
Pour Maxence, bénévole avec son frère cadet Baptiste, l’expérience est enrichissante ! « Ca donne envie de faire du tennis de haut niveau ! », s’exclame-t-il. A côté de lui, Ewen a le sourire aux lèvres. Il vient d’échanger quelques mots avec Selena Janicijevic et Diane Parry. Plus discrets, Eugène et Thomas sont fiers. Ils ont respectivement décroché 24 et 23 autographes de joueuses. « Moi j’ai parlé avec les joueuses turques !, s’exclame Baptiste. C’est l’arbitre qui traduisait ! »
3. Ses matchs exclusivement en extérieur
« C’est la première fois que je viens à Granville, raconte Philippe Gros, Juge-Arbitre. La compétition se passe très bien même si les conditions climatiques ont rendu le démarrage difficile. Ça me tenait à cœur que tous les matchs se tiennent en extérieur. Les conditions, le jeu, ne sont pas du tout les mêmes lorsqu’on joue en intérieur. La très bonne organisation du championnat nous a permis de faire en sorte que tous les matchs se tiennent sur la terre battue des courts extérieurs. Je suis très content car on a eu beaucoup de monde. On a même dû rajouter des tribunes lundi. »
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