Le réalisateur du téléfilm, Christophe Douchand, est heureux de tourner le téléfilm « L’Aigle de Sang » du 18 mars au 6 avril 2020 à Granville et ses alentours. Entre deux réunions, il s’est prêté au jeu des questions-réponses.

Christophe Douchand réalise Péril à Granville.©Benoit.Croisy - Coll. Ville de GranvilleEspace blog
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Diffusion

Le téléfilm devrait être diffusé à la rentrée prochaine.

Comment êtes-vous devenu réalisateur ? Sur quels projets avez-vous déjà travaillé ?

Avant d’être réalisateur, j’ai été photographe et assistant réalisateur. Je réalise des téléfilms depuis 18 ans. J’ai travaillé sur un certain nombre de comédies et de séries polars, comme Candice Renoir, pour France 2,  La loi de Julien ou Crimes parfaits, pour France 3.

Comment est né « L’Aigle de Sang » ?

Ce n’est pas moi qui en suis à l’origine. C’est un téléfilm qui entre dans la logique de programmation de France 3 qui est d’écrire des fictions locales basées sur des mythes historiques. Quand on pense à la Normandie, dont fait évidemment partie Granville, on pense aux vikings.

Vous saviez, dès votre arrivée sur le projet, que le tournage aurait lieu à Granville ?

Oui ! Des choses avaient été écrites spécifiquement pour le lieu. Des repérages avaient déjà été faits. Je les ai complétés.

Quels lieux vont servir de décor ?

On va tourner à Chausey, au niveau du pont-levis de la Grand Porte de la Haute Ville, sur le chantier naval, le Plat Gousset… Nous allons aussi transformer quelques lieux sans beaucoup tricher. Le Foyer des Jeunes Travailleurs du Roc va notamment devenir un commissariat.

Quelles sont les spécificités liées à ce tournage ?

Dans les collections de France 3, il faut toujours inscrire la fiction dans une réalité locale. On essaie de magnifier le paysage en restant connecté à la réalité.

Est-ce pour cela que vous recherchez des silhouettes et des figurants de la région ?

Oui, le téléfilm sera plus crédible si les personnes qui interprètent des pêcheurs sont elles-mêmes des pêcheurs.

Pouvez-vous nous raconter le synopsis ?

Une romancière, qui est aussi ancien médecin légiste, écrit une scène de meurtre rappelant d’anciens rites vikings. Lorsqu’elle fait son jogging le lendemain matin, elle tombe sur un meurtre ressemblant étrangement à ce qu’elle a écrit… C’est un cold case (affaire classée) avec un tandem formé par cette femme et un policier. C’est une grande histoire qui devrait capter de nombreux spectateurs. Quand j’ai lu le scénario, je n’ai pas trouvé le coupable. C’est ce qui m’a tout de suite séduit.

C’est ce qui vous a convaincu de travailler sur le projet ?

Oui, mais pas que ! Les téléfilms policiers à ancrage régional pour France 3 sont toujours intéressants à tourner… Et j’étais aussi très heureux de venir à Granville !