Florian Lepetit, alias Sawyer Mëto, rend hommage à Granville, sa ville natale, dans son premier album solo. oXo est disponible sur les plateformes de streaming depuis début novembre dernier.
Depuis quand faites-vous de la musique ?
J’écris depuis la fin du collège, le début du lycée. J’ai, en 2010, monté le groupe de rap Faya Crew avec deux autres personnes. On a fait quelques scènes ensemble avant de se séparer pour se consacrer à des projets solo.
C’est ainsi qu’est né Sawyer Metö…
Oui ! J’ai enregistré oXo, mon premier album solo, avec ce blaze qui fait référence à Tom Sawyer. J’ai été aidé par Flem Touch, qui a fait toutes les instrus, mais aussi Alexis Marti, qui a travaillé le son et le mixage, Sébastien Lohro, qui a fait le mastering, Andréas Dorrière, qui a créé les visuels (pochette de l’album notamment), et le vidéaste Thibault Garnier, qui réalise mes clips. Presque tous sont originaires de Granville !
Où peut-on écouter oXo ?
Les dix premiers titres de l’album que j’ai auto-produit sont disponibles depuis le 6 novembre 2019 sur toutes les plateformes de streaming (Spotify, iTunes, Deezer). Il y a des extensions qui vont arriver. oXo n’est pas figé. Cinq titres le compléteront en janvier.
Pourquoi rendez-vous hommage à Granville dans plusieurs morceaux de l’album ?
Je voulais parler de l’endroit d’où je venais. Je tenais aussi à ce que le premier morceau clippé de l’album parle de ma ville natale. Il faut être fier de Granville ! On (Florian Lepetit et ceux qui l’ont aidé à faire l’album) voulait aussi faire plaisir aux Granvillais !
Quel lieu préférez-vous à Granville ?
C’est difficile ! J’aime me balader sur le Plat Gousset, faire le tour du port et aller à la Pointe du Roc d’où on voit tout !
À part de Granville, de quoi parlez-vous dans vos chansons ?
Mes morceaux sont très introspectifs ! Il y en a dans lesquels je parle de moi, des problèmes que j’ai rencontrés, de mes émotions… Et d’autres dans lesquels j’aborde des thèmes plus larges. Par exemple, « La danse du pigeon » critique le système avec des métaphores.
Que peut-on vous souhaiter en 2020 ?
J’aimerais bien avoir un tourneur ou un manager car je me rends compte qu’en auto-production, c’est compliqué. On est à la recherche d’une plus grosse équipe. Sur mon album, j’ai un seul beatmaker (compositeur de morceaux instrumentaux pour le rap) alors que sur un album, normalement, on en a au moins trois. On cherche aussi des scènes ! On va tenter le tremplin des Papillons de nuit. En attendant, on continue d’enregistrer des morceaux et de tourner des clips ! On va essayer d’être plus constants que quand on était plus jeunes et qu’on laissait parfois passer deux ans entre deux clips.
Puisque vous en parlez… À quand le prochain ?!
Deux clips sont en préparation. L’un d’eux, tourné sur un bateau de pêche et un voilier, sortira courant janvier 2020.
Peut-on espérer disposer un jour de l’album en version physique ?
On y travaille ! On aimerait le sortir en CD et en vinyle pour faire plaisir à nos amis qui aiment ce format-là.
Duo
En parallèle, Florian Lepetit travaille sur un projet avec Christopher Prosper, avec qui il a notamment collaboré sur « Granville ».
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