Rencontre avec Philippe Leguélinel, président du PLG Handball.

Le match que jouera le PLG Handball dimanche 17 novembre a-t-il un caractère exceptionnel ?

On peut dire qu’il est historique car c’est la première fois que le club arrive à ce niveau là. La différence entre le handball et le football, c’est qu’au football, il n’y a pas beaucoup de buts marqués et les conditions météo et les périodes de l’année peuvent être plus ou moins favorables. Au football, on peut se qualifier parce qu’on est bien organisé en défense ou parce qu’on marque un but. Au handball, quand il y a des différences de niveau, forcément les équipes supérieures marquent plus d’un but contre les équipes inférieures. C’est aussi un sport en salle donc il n’y a pas le facteur du petit terrain, du terrain lourd, etc. Encore une fois, c’est un sport où il y a beaucoup de buts donc c’est plus difficile pour les équipes inférieures de passer les tours. Dernière différence entre le football et le handball : les équipes de handball ont pour seul championnat la Coupe de France.

C’est-à-dire ?

En handball, on joue tout de suite contre une équipe de niveau national. Il y a cinq niveaux dans ce sport : la Lidl Starligue, qui correspond à la ligue 1 du football, la Proligue, qui est l’équivalent de la ligue 2 du football, et, comme en football, la Nationale 1, la Nationale 2, et la Nationale 3.

Le PLG Handball a-t-il déjà affronté des équipes de niveau supérieur ?

Quand on est arrivés aux 3e et 4e tour, on a reçu deux équipes de Nationale 1 : Gonfreville l’Orcher Handball et Cercle Paul Bert Rennes Handball. On a réalisé deux exploits car on les a battues toutes les deux.

Le club de Cherbourg joue dans la catégorie encore au-dessus…

Oui, aujourd’hui on est en 32e de finale contre Cherbourg qui est un club de Proligue, soit l’équivalent de la ligue 2 du football, et qui est, en plus, sur une très bonne dynamique car il est 3e de son championnat. On va donc rencontrer une équipe très en forme… Comme l’équipe de Granville qui est leader de son championnat (N2).

Le club de Granville a-t-il ses chances ?

Les deux équipes ont quand même deux divisions d’écart sachant qu’en Nationale 2, on arrive à avoir de bonnes équipes amateures avec des joueurs qui s’entraînent trois à quatre fois par semaine alors qu’en Proligue, les handballeurs sont professionnels et s’entraînent une fois ou deux par jour.

Comment se sentent les joueurs granvillais ? Sont-ils stressés ?

Il n’y a aucune raison d’être stressé. La coupe de France, c’est vraiment un plus. Ça permet de mettre plus de joueurs sur la feuille de match et donc de faire jouer des jeunes qui ont moins de temps de jeu sur les championnats car on est limité en nombre de joueurs. On a gagné les cinq matchs qu’on a joués. Il faut rester sur cette dynamique là.

À quoi doit-on s’attendre dimanche 17 novembre ?

La salle sera pleine, c’est une évidence. Il y aura une grosse fête. Le club va tenter d’organiser un grand moment de handball et de sport. Il y aura de nombreux partenaires et bénévoles aussi ! Ce qui est marrant, c’est que la veille, l’US Granville jouera aussi un match important. On va donc soutenir les footballeurs le samedi qui, on l’espère, nous soutiendront le lendemain ! Allez Granville !