Photographe, collagiste, sérigraphiste… Denis Dubois est un artiste touche-à-tout ! Le Granvillais qui expose cet été au salon de thé Dame Gourmande, dans le centre-ville, et anime plusieurs ateliers sérigraphie à la boutique de créateurs Hissez Haut, dans la Haute Ville, nous raconte son parcours.
Denis Dubois surnommé « le manufacteur d’images ».
Denis Dubois anime des ateliers sérigraphie tout l’été à la boutique de créateurs Hissez Haut située au numéro 24 de la rue Notre-Dame, à Granville. Les prochains se dérouleront jeudi 6 et vendredi 7 août, à 10h30 et à 15h. Durée : un peu plus d’une heure. Tarif : 20 € (matériel compris). Sur réservation au 06 74 19 47 32.
D’où êtes-vous originaire ?
Je suis né à Granville en 1969.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
J’ai commencé par faire de la photographie. J’ai appris le travail en laboratoire au Photo-Club du Pays Granvillais avant de me former à l’ETPA à Rennes (aujourd’hui Ecole de Photographie et de Game Design). Au début des années 2000, avec l’arrivée de l’ère numérique, j’ai cherché à faire quelque chose de plus manuel. C’est en tombant sur un vieux catalogue de la manufacture d’armes de Saint-Etienne dans lequel il y avait des gravures anciennes que j’ai eu l’idée de faire des collages numériques.
Comment faites-vous ?
Je scanne les images, les détoure et les trie dans des banques d’images thématiques. Je les rassemble ensuite numériquement.
Vos collages ont rapidement été remarqués…
Un article publié dans un gratuit très diffusé sur Paris m’a fait connaître. J’ai trouvé un agent et travaillé avec Le Monde, L’Obs, Dior… Frédéric Martin, des Editions Le Tripode, a également édité des cartes postales et des romans dont il m’a confié la couverture (L’homme qui savait la langue des serpents et Les groseilles de novembre d’Andrus Kivirähk et Poésie du gérondif de Jean-Pierre Minaudier)
Qu’est-ce que vous aimez le plus représenter ?
J’aime bien créer des bestioles fantasmatiques qui ne mangent pas forcément des enfants à la mode moyenâgeuse.
Qu’est-ce qui vous a amené à la sérigraphie ?
Je m’ennuyais un peu avec mon ordi et avais envie de m’investir dans l’impression. Je me suis finalement mis à la sérigraphie à laquelle je m’intéressais depuis un moment en autodidacte, après avoir regardé des tutos sur YouTube, il y a trois ans. Cette technique d’imprimerie, au départ assez simple, se complexifie au fur et à mesure que l’on rajoute des couleurs. J’aimerais, aujourd’hui, rencontrer du monde qui en fait. Je suis également à la recherche d’un atelier pour pouvoir faire de plus grands tirages.
Où peut-on voir et/ou acheter vos créations ?
Elles sont à vendre à l’année à la Slow Galerie, à Paris, et à Hissez Haut, à Granville. Cet été, j’expose également à Dame Gourmande, à Granville, et à la galerie éphémère Oze, à Carolles.
Denis Dubois sérigraphie lui-même tirages d’art, t-shirts et tote bags.
Denis Dubois est l’auteur de la couverture du roman L’homme qui savait la langue des serpents de l’auteur estonien Andrus Kivirähk (Editions Le Tripode).
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