L’US Granville affrontera l’Olympique de Marseille en 16e de finale de la Coupe de France de Football vendredi 17 janvier 2020, à 21h, au stade Michel-d’Ornano de Caen. L’événement a un caractère exceptionnel mais pas unique pour l’équipe granvillaise qui a déjà rencontré l’équipe marseillaise en quarts de finale en mars 2016. Son entraîneur Johan Gallon partage cette chance rare.
Johan Gallon entraîne l’US Granville depuis 2013.
Les joueurs de l’US Granville s’entraînent pour le match du vendredi 17 janvier 2020.
Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que l’US Granville rencontrerait l’Olympique de Marseille en 16e de finale de la Coupe de France ?
J’ai ressenti beaucoup de joie car c’est quelque chose d’assez incroyable pour un club amateur. Même si ça arrive un peu tôt dans la compétition, jouer contre l’OM est une chance ! C’est quelque chose qui, normalement, n’arrive qu’une fois ! On ne pensait pas que ça nous arriverait une deuxième fois. La Coupe de France est très suivie. C’est la compétition de 6000 clubs.
Quel est votre état d’esprit aujourd’hui ?
Avec du recul, on a l’impression d’être dans une machine à laver en plein essorage. La semaine dernière, il a fallu s’occuper de la gestion des places et répondre aux nombreuses sollicitations des médias tout en continuant à entraîner les joueurs. Il fallait, par expérience, régler ces choses en amont pour être concentrés sur le match la semaine du match.
Combien de footballeurs de l’équipe actuelle ont déjà rencontré l’OM en 2016 ?
Quatre !
Comment préparez-vous les joueurs à ce match ?
Je les ai emmenés voir le stade Michel-d’Ornano la semaine dernière pour qu’ils l’apprivoisent. Certains n’ont jamais joué dans un stade fermé. Cela peut donner l’impression d’être sans oxygène. L’OM a un temps d’avance sur nous là-dessus ! Ses joueurs sont habitués aux stades comme celui de Caen.
Comment se sentent les joueurs ?
Je ne suis pas sûr qu’ils réalisent encore. Ils risquent de le faire le jour-même. S’ils angoissent, c’est à moi de faire baisser la tension. Je dois leur dire que cela reste du football même si c’est sûr qu’on joue pour gagner ! Quoiqu’il arrive, pour le club, ça restera fantastique.
Pensez-vous que les supporters mettront autant d’ambiance qu’en 2016 dans le stade Michel-d’Ornano ?
Il n’y a pas de raison ! Les Granvillais se souviennent de ce moment fabuleux ! Ils ne pensaient pas que ça se reproduirait alors ils sont heureux ! C’est une fierté pour nous de rendre ça à Granville !
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