Le Grenelle des violences conjugales lancé le 3 septembre dernier par la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations se terminera le 25 novembre 2019, date de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.
À cette occasion, et à celle de son premier anniversaire, le Pôle Famille de la Ville de Granville met en place plusieurs actions de prévention grand public avec l’Atelier Technique des Violences Intrafamiliales (réseau de professionnels travaillant sur cette thématique depuis 2011).
Soutenu et co-financé par le département, la préfecture et les communes de Granville, Yquelon, Donville-les-Bains et Saint-Pair-sur-Mer, le Pôle Famille mène des actions pour la prévention des violences intrafamiliales, la lutte contre les inégalités et en faveur de l’accompagnement des familles et du soutien à la parentalité.
Le spectacle « Pourquoi elle reste ? » a été créé par la compagnie À fleur de l’autre à la demande de la Ville de Granville.
Un spectacle de danse à l’Archipel
« Pourquoi elle reste ? », le spectacle créé l’année dernière par la compagnie À fleur de l’autre à la demande de la Ville de Granville et joué au cours de la saison 2018-2019 devant 200 lycéens et étudiants de Julliot de la Morandière et Maurice Marland, est proposé mardi 12 novembre 2019, à 20h30, à l’Archipel.
Le spectacle de danse qui raconte l’histoire « édifiante et pourtant banale d’une femme ordinaire et pourtant singulière aux prises avec un quotidien qui la dépasse » émouvra le grand public à coup sûr.
Une campagne de sensibilisation
À partir du 19 novembre 2019, douze boulangeries de Granville, Donville-les-Bains, Saint-Pair-sur-Mer et Yquelon emballera ses pains dans des sacs sur lesquels seront écrits les numéros d’urgence. Parmi eux : le 3919 dédié aux violences conjugales, le numéro du Pôle Famille et celui du commissariat de Granville.
À partir du 25 novembre 2019, les colonnes Moris de la Ville de Granville accueilleront la nouvelle campagne de prévention des violences conjugales et familiales réalisée par la photographe granvillaise Emma Barthère.
« Il y aura trois ou quatre portraits différents, explique-t-elle. Il y aura celui d’un enfant, celui d’une jeune femme qui pourrait être en couple pour la première fois, et celui d’une autre plus âgée. »
Le choix de ces modèles n’est pas anodin. « Le nombre de femmes de plus de 60 ans victimes de féminicides en 2018 et 2019 est plus important qu’on ne pourrait le croire », conclut Céline Séguin.
Une exposition
Enfin, l’exposition « Derrière la porte » réalisée en 2016 par Emma Barthère sera visible sur la terrasse extérieure du centre social l’Agora durant tout le mois de novembre 2019.
« Elle circulera ensuite dans d’autres structures », précise Céline Séguin, référente du Pôle famille.
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